Sous l’océan : un monde infini
Putting yourself on the bike-scaled
- LE 13 June 2024

🤿 Qui dit biodiversité sous-marine dit océans ! Et quel vaste sujet ! Par où commencer ?

🌏 Une petite description permettra de mieux comprendre leur immensité :

La surface de notre petite planète est recouverte à 70% par les océans ! Et oui, c’est pour cela qu’on la surnomme la planète bleue.

98% de l’eau de la Terre est concentrée dans nos océans. S’il est bien connu que l’eau est source de vie, alors on imagine aisément que nos océans en fourmillent, et ils sont remplis de surprises ! Des animaux phosphorescents, d’autres infiniment petits, ou bien d’étranges créatures se tapissent dans les profondeurs ! On estime que deux tiers des espèces marines restent encore à découvrir, de quoi nous rappeler le conte de la petite sirène ! 🧜‍♀️

Et c’est vrai que les océans sont un peu magiques !

Ils sont sources de vie sous l’eau mais aussi sur Terre ! Ils régulent le climat de notre petite planète et produisent la moitié de notre atmosphère.

Finalement, si on peut respirer en sortant la tête de l’eau, c’est aussi grâce à cette immensité bleue.

Respirer, mais aussi se nourrir ! La biodiversité dont ils regorgent est nourricière pour près de 3 milliards d’individus à travers le monde qui en dépendent pour se nourrir et pour vivre. En effet, la pêche fournit dans le monde 182 millions de poissons et de coquillages !

Pour résumer, l’océan même s’il se cache sous les profondeurs, nous est aussi indispensable que notre air !

💙 Un écosystème précieux à l’équilibre fragile

Pourtant, et peut-être parce que nous ne le voyons pas sous nos yeux, nous le maltraitons, comme s’ils pouvaient sans fin nous fournir en poissons et en oxygène !

Nos activités humaines viennent bouleverser les océans et les conséquences sont multiples :

Tout d’abord, ils ont chaud ! Les 2000 premiers mètres sous la surface se réchauffent à un rythme sans précédent. Ce coup de chaud vient affecter les grands courants mais aussi l’oxygénation de l’eau, jusqu’à créer des zones “hypoxiques” : en clair cela veut dire que l’oxygène présent dans l’eau est tellement faible que la vie ne peut plus y exister ! On les appelle aussi les “dead zones”, on en compte 500 aujourd’hui.

Malheureusement, la pollution vient aussi s’ajouter à ce constat.

Il y a les nitrates. Ce sont des composés chimiques qui se déversent dans les océans, ils sont issus de l’agriculture intensive et de l’industrie et se transforment dans l’eau pour favoriser son acidification. Cela bouleverse toute la biodiversité et notamment les coraux qui ont plus en plus de difficulté à former leur squelette calcaire.

Les coraux qui subissent déjà les fortes chaleurs s’affaiblissent jusqu’à parfois s’éteindre massivement, et pourtant ils abritent 25% de la biodiversité sous-marine. C’est tout un écosystème qui est mis en danger !

Les experts du Groupement Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat écrivaient en 2019 que 70% à 90% du corail pourraient disparaître si l’on ne respectait pas le seuil le plus ambitieux des accords de Paris : 1,5 degré. Seuil que nous sommes malheureusement en train de mettre de côté.

Autre triste exemple, 20% à 35% des herbiers, mangroves, vasières et marais côtiers ont disparu depuis les années 70, alors qu’ils constituent des refuges pour la faune.

Et il y a aussi la pollution aux micro-plastiques qui sont ingérés par les poissons et oiseaux marins, jusqu’à se retrouver dans nos assiettes ou aussi la pêche intensive qui est très peu réglementée. Et sûrement encore beaucoup d’autres autres menaces dûes à nos activités…

Autrement dit cette liste est beaucoup trop longue, mais alors on fait quoi ?

🧜‍♀️ Le plan d’action pour sauver La Petite Sirène

Pas de baguette magique ici ou de potion sacrée !

Mais finalement c’est peut être encore mieux ! Il suffit que nous changions collectivement nos habitudes pour préserver notre petite planète : limiter notre consommation de poissons, l’utilisation de plastique ou de vêtements en fibres synthétiques, ou encore limiter notre empreinte carbone !

Ce sont toutes ces petites actions qui collectivement, peuvent déjà faire faire changer les choses et puis bien entendu, d’en parler, avec nos proches, nos parents, nos ami.es pour que eux aussi prennent soin de notre petite planète et de nos océans.

This article was written by Emeline, « A troqué le métro pour le vélo, grande chance de la croiser fourrée à la médiathèque ou au théâtre du coin ! »