LES DÉTAILS DE LA VIE D’UNE ABEILLE
Les abeilles ont une vie courte et bien remplie. La durée de vie moyenne d’une abeille n’est que de six semaines. Elles sortent de leurs cellules en travaillant et continuent jusqu’à ce que leurs ailes lâchent.
Chaque abeille effectue un travail important pour la santé et la sécurité de la ruche, mais elle est généralement remplaçable. Il faudrait très longtemps à une seule abeille pour construire une ruche, mais un groupe d’abeilles peut former une ruche pleinement fonctionnelle en trois à cinq mois.
Au cours de sa courte durée de vie, une abeille peut vivre une multitude d’expériences uniques, et sans les abeilles, le monde se retrouverait dans une situation difficile.
Alors passons à la partie amusante et découvrons-en davantage sur une journée dans la vie d’une abeille.
À titre d’expérience de pensée, suivons le point de vue d’une abeille au cours de ses aventures quotidiennes.
Bienvenue dans la vie de Juliette, une abeille domestique de la ruche la Gaule.
Matin
La majeure partie de la Gaule se lève avec le soleil, Juliette, prête à commencer
la journée, se nettoie et déploie ses ailes. Et puis elle s’en va ! Sa première tâche est la recherche de nourriture. Quelques abeilles ouvrières se spécialisent dans l’approvisionnement en eau ou la garde de la ruche, mais pas notre Juliette, c’est une exploratrice. Hier, un petit carré de fleurs au bord du ruisseau regorgeait de pollen. Juliette a hâte de s’y remettre et de redonner un peu plus de ressources à ses sœurs. Le soleil lui dit tout ce qu’elle a besoin de savoir et elle continue de bourdonner.
Son premier trait n’est pas génial, mais elle obtient assez de pollen pour remplir les paniers à pollen sur ses pattes après seulement quelques fleurs. Un peu de sucre ne ferait pas de mal non plus, pense-t-elle et elle boit du nectar. Il semble cependant que la région ait été plutôt bien explorée et, sur le chemin du retour, Juliette se rend compte que la Gaule va avoir besoin d’un nouvel endroit pour obtenir sa nourriture. Pourtant, estime Juliette, il est préférable d’achever cette zone avant de passer à autre chose. Lorsqu’elle revient à la ruche, elle se dirige directement vers un nid d’abeilles pour stocker le pollen collecté, en ajoutant également du nectar avant de sceller le nid d’abeilles. Au moment où elle est de retour dans les airs, sa réserve a déjà commencé à fermenter en pain d’abeille.
Après-midi
Les prochains voyages de Juliette se déroulent sans trop d’incidents. Parfois, au lieu de fabriquer elle-même du pain d’abeille, elle transmet le nectar à une abeille transformatrice, qui le transmet à nouveau à une autre abeille ouvrière. Chaque fois qu’ils passent le nectar, ils ajoutent leurs propres enzymes à la concoctions. Lorsqu’elle atteint la fin de la ligne, la dernière abeille dépose le proto-miel dans un nid d’abeilles et bat des ailes comme une folle pour faire évaporer l’eau supplémentaire. Cela ne ressemble peut-être pas encore au miel, mais ça y arrive. Ensuite, ils le scellent avec de la cire d’abeille. Ils seront reconnaissants pour la nourriture stockée l’hiver prochain.
Après avoir déposé le pollen et le nectar de son dernier voyage, Juliette aperçoit certaines de ses sœurs, signalant qu’elles ont trouvé un endroit idéal pour se nourrir. Juliette a hâte de commencer à récolter les bonnes choses. Des heures passées à chercher de la nourriture et elle est tellement concentrée qu’elle ne remarque qu’à la dernière minute quand l’oiseau s’empare de Daphné, une autre abeille ouvrière. Juliette remarque à quel point elle est en danger, ses ailes commencent à battre 230 fois par seconde et elle part dans la direction opposée.
Mais attends, qu’est-ce que c’est ? Hors des sentiers battus, Juliette est tombée sur un bosquet un peu caché, mais rempli de pollen inexploité ! Exultante, Juliette fait le plein de pollen et remercie sa bonne étoile.
À son retour à la Gaule, elle ne peut s’empêcher de montrer sa découverte. Au cours de la journée, ils ont peut-être perdu de bonnes abeilles comme Daphné, mais Juliette espère que sa trouvaille compensera cela.
Soirée
La ruche a besoin d’être nettoyée et quelqu’un doit le faire. Les cellules doivent être nettoyées et le reste des abeilles ont besoin de récupérer leurs manteaux.
Juliette, de nature curieuse, commence à observer la ruche et trouve une petite fissure dans la ruche !
Elle sait que ça n’a pas beaucoup d’importance aujourd’hui mais cela peut devenir un effondrement de la ruche la semaine prochaine.
Notre audacieuse abeille ouvrière s’envole hors de la ruche en un éclair. Elle sait exactement où elle va, Juliette s’arrête devant un bosquet d’arbres et commence à collecter les ingrédients dont elle a besoin pour fabriquer de la propolis. Il suffit d’un peu de sève d’un arbre et d’un peu de résine d’un bourgeon de feuille. C’est tout ce dont Juliette a besoin, et elle rentre à la Gaule, prête à commencer ses travaux de réparation. Une fois de retour à la ruche, elle commence à réparer la fissure et voilà !
Nuit
Le reste des butineuses retourne à la Gaule au coucher du soleil. Avec le soleil vient la chaleur. Juliette se blottit contre ses sœurs pour se réchauffer. Elle et le reste des butineurs se félicitent pour une journée bien accomplie et se préparent à s’endormir. Même la nuit, il y a du travail à faire. Mais pour Juliette, la journée est terminée de manière satisfaisante.
Le travail des abeilles comme Juliette est au maintien de la biodiversité et de l’écosystème ; on pourrait dire que nous dépendons d’elles pour leur grand rôle de pollinisateurs. Sans abeilles, il n’y a pas de planète possible et sans abeilles, il n’y a pas de vie !
Cet article a été rédigé par Marta, “L’un de mes objectifs quotidiens est de profiter de la nature au moins 30 minutes par jour, c’est mon éco-défi ! ”