Dis, ça ressemblerait à quoi un monde en mobilité douce ?
photo de Sarah
- LE 25 juillet 2022

La mobilité douce désigne l’ensemble des déplacements non motorisés. Dans cet article, MPP a voulu imaginer quelle serait la vie dans un monde basé sur cette mobilité.

Embarquez avec nous dans la (douce) fusée, à destination de la Terre 2.0, la Terre qui n’utilise que des mobilités douces !

“Aujourd’hui, c’est mon premier jour sur la Terre 2.0, dans ma ville natale, elle aussi 2.0. Le jet-lag, peu pour moi, c’est parti pour une promenade en ville !

La première chose qui m’impressionne est l’absence de bruit. En Europe, 20 % de la population est exposée de manière chronique à des niveaux de bruits préjudiciables à la santé humaine, principalement causés par la mobilité (selon l’ADEME, la mobilité représente plus de 66 % des coûts sociaux liés au bruit). En plus d’être fatigants (le bruit détériore la qualité du sommeil), une exposition prolongée au bruit peut créer du stress (et donc des maladies cardio-vasculaires), et des troubles de l’audition. Et cela génère un coût pour la société : plus de 147 milliards d’euros sont utilisés chaque année pour pallier ces problèmes (hospitalisations, isolations…).

En poursuivant ma ballade, j’arrive dans un parc où je décide de me reposer. Je me rends compte que je partage le parc avec bien plus de faune et de flore. Je me fais alors la réflexion que l’absence de pollution de l’air créé ce phénomène… Ce qui n’est pas pour me déplaire ! La pollution de l’air cause directement 9 millions de morts par an dans le monde, sans compter les dégâts sur les insectes pollinisateurs et, ainsi, les végétaux.

La mobilité douce permet également de limiter le réchauffement climatique de la Terre 2.0 ! Sur ma Terre d’origine, la mobilité représente 24,4 % des émissions de gaz à effet de serre (GES). Dans ce monde 2.0, le réchauffement climatique est plus modéré et les phénomènes météorologiques extrêmes que l’on peut connaître sont ainsi limités.

Je commence à m’y faire à cette Terre parallèle, la vie est bien plus paisible !

Puis, moment détente avec mon pote Diego : on part boire un verre. En papotant, je prends conscience des nombreux bénéfices auxquels je n’avais même pas pensé : la mobilité douce permet d’améliorer l’activité physique. Ce monde connaît beaucoup moins de problèmes de santé et d’accidents de la route, grâce à cette “douce” philosophie de vie.

En réalité, une transition n’est pas forcément très compliquée : un vélo est beaucoup plus économique qu’une voiture et 50 % des trajets font moins de 5 km en France. D’autant plus que, dans les zones urbaines, le vélo est souvent plus rapide que la voiture (selon Google Maps, un vélo va en moyenne à 15km/h contre 14km/h pour les voitures)
Pour les grands trajets, Diego me dit qu’il y a plein de façons de se déplacer : le slow-travel (voyager en prenant son temps), les modes de transport non motorisés qui aident à se déplacer sur des trajets plus longs ou les vélo-cargos pour transporter des charges lourdes.

À la fin de cette journée, je suis convaincu par ce mode de vie beaucoup plus sobre et paisible.
Mon premier jour sur la Terre 2.0 sera également mon dernier : retour sur la Terre 0.0 pour mettre en place ces habitudes et essayer de sensibiliser mes proches autour de moi ! »

Cet article a été rédigé par Hugo, pur produit du Sud-Ouest (Certifié Agriculture Biologique)

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