La sobriété
L’organisation de nos sociétés et nos modes de vie nous conduisent à utiliser beaucoup d’énergie pour satisfaire nos besoins du quotidien (se déplacer, se chauffer, se nourrir, etc.). Cette surconsommation entraîne des pollutions et des émissions de gaz à effet de serre qui dérèglent le climat et menacent les conditions de vie sur Terre.
Adopter un mode de vie plus sobre est désormais une priorité, notamment dans les pays industrialisés où les niveaux de consommation d’énergie sont excessifs. La sobriété fait partie des solutions. Il s’agit de consommer moins, de manière plus raisonnée pour préserver nos ressources.
Les recommandations du GIEC
Le GIEC définit la sobriété comme « un ensemble de mesures et de pratiques quotidiennes qui permettent d’éviter la demande d’énergie, de matériaux, de terres et d’eau tout en assurant le bien-être de tous les êtres humains dans les limites de la planète »
État, entreprises, collectivités, particuliers, tout le monde doit revoir ses habitudes de consommation énergétique !
Plein d’actions sont réalisables pour ça ! Par exemple, pour réduire sa consommation d’énergie au quotidien, tu peux baisser ton chauffage et te couvrir davantage, mieux isoler ton logement, éteindre les lumières, etc.
L’efficacité énergétique
L’efficacité énergétique complète ensuite la sobriété énergétique. Elle permet de consommer le moins possible d’énergie primaire pour une même intensité, en optimisant le rendement, en réduisant les pertes énergétiques. Attention cependant à ce que ce gain d’énergie ne soit pas compensé par une hausse des consommations en parallèle, ce qui constituerait un effet rebond. Par exemple, les efforts réalisés sur l’efficacité énergétique des équipements automobiles sont souvent compensés par une augmentation du confort (voiture plus grosse, mieux équipée, température dans l’habitacle plus élevée etc…) ou par une augmentation de l’usage (on parcourt plus de km car c’est plus confortable et nos véhicules consomment de moins en moins de carburant pour un même trajet).
Dans le cas de la mobilité, le mieux est donc dans un premier temps d’éviter les déplacements ou d’utiliser la mobilité douce (vélo, marche à pied), avant de se diriger vers les transports en commun, le covoiturage ou d’améliorer la motorisation.
Pense toujours à te poser la question : est-ce que j’ai besoin de réaliser telle action ? Et si oui, comment je peux faire pour limiter mon impact ?
Cet article a été rédigé par Hélène, toujours à l’affût des nouvelles initiatives positives pour protéger la planète !