Réduire ses déchets
Aujourd’hui, selon l’ADEME, chaque Français.e produit 580kg de déchets par an. Ce chiffre élevé est néanmoins en amélioration depuis le début du XXIème siècle, ce qui est primordial pour limiter l’impact sur la biodiversité : en effet, tous les déchets ne sont pas encore traités efficacement.
Avant de recycler, et de réutiliser nos déchets (qui sont déjà 2 actions vertueuses), il est aussi important de limiter notre production de déchets. A l’heure de la sobriété et de la fin de l’abondance, et nous allons montrer dans cet article comment limiter vos déchets quotidiens les doigts dans le nez.
Les déchets faciles à proscrire
Depuis des décennies désormais, et la prise de conscience collective sur l’importance de la gestion des poubelles, certains déchets ont été pointés du doigt (souvent à raison) comme principaux responsables de cette situation délétère, du fait de leur superficialité.
Il est possible de se passer de certains objets, et nous avons voulu vous lister quelques exemples de déchets faciles à éviter.
Il est par exemple de plus en plus communément admis que les bouteilles d’eau peuvent facilement être remplacées par des gourdes. On peut également privilégier les savons et shampooing solides, ou les recharges, à la place des savons emballés normalement. Au supermarché, il est par exemple très facile d’utiliser un vieux sac en papier, un sac en coton (ou pas de sac du tout), pour empaqueter les fruits et légumes, plutôt qu’un sac plastique (pareil pour transporter ses courses, avec un cabas).
Malheureusement devenu emblématique depuis quelques années, le masque jetable est également facilement substituable par les masques en tissu. Cette logique peut fonctionner également avec les cotons-tiges, remplaçables par cure-oreilles (pas très sexy mais efficace), le papier aluminium/cellophane remplaçable par un torchon ou un tupperware en fonction de l’usage, les pailles en plastique par des pailles en inox…
La liste peut s’allonger en fonction de l’utilisation des objets à usage unique. Mais du point de vue de MPP, la réflexion ne peut pas s’arrêter uniquement à ses produits “emblématiques”. Par exemple, les cotons-tiges en plastique ont vu (à raison), leur utilisation interdite. Pour autant, cette interdiction n’est pas répercutée sur d’autres objets qui peuvent avoir un impact au moins aussi important. Par exemple, les pots de yaourt sont très mal recyclés, mais ces produits comme d’autres (chewing-gum, allumettes, bouteilles de jus de fruit…) bénéficient d’une certaine « tolérance » à leur égard.
Rentrer dans une approche plus systémique
Pour MPP, le meilleur déchet est celui qui n’existe pas, et il faut donc essayer trouver des manières pour consommer mieux. Pour éviter des déchets facilement, il faut donc peut-être réfléchir à d’autres manières de consommer. Nous vous avons donc listé différentes démarches pour limiter concrètement sa consommation de déchets :
- Réutiliser au maximum les déchets : la majorité des déchets sont à usage unique. Lors de l’achat, une bonne pratique peut être de penser à une éventuelle réutilisation (pot de moutarde qui sert de verre, déchets alimentaires revalorisés…)
- Consommer différemment : concernant l’alimentaire, certes, il n’est pas toujours possible/facile de faire ses courses en vrac, mais en consommant différemment, on va limiter ses déchets naturellement : on peut acheter plus de produits bruts (légumes frais plutôt que surgelés, fromage à la découpe…). En plus de limiter les déchets, cela peut avoir des avantages sur la santé et les circuits courts !
- Faire plus de « Fait Maison » : cette démarche, encouragée lors de certaines éditions du challenge MPP est liée à la précédente. En plus de l’alimentaire, elle peut concerner également les produits d’hygiène par exemple
- Se questionner sur l’utilité réelle des objets : démarche plus engageante, mais plus impactante. Cela s’apparente à une forme de minimalisme : essayer de faire aussi bien, voire mieux avec moins. Plus on consomme, plus on va générer de déchets. Pour autant, tout n’est pas forcément nécessaire dans nos vies. En effet, en moyenne, chaque Français.e.s accumule 2,5T d’objets chez soi. On peut donc moins acheter, ou acheter de seconde main : cela ne sera pas toujours zéro déchet, mais ce sera toujours mieux
En y réfléchissant bien, il est donc possible d’éviter facilement les déchets, et même de penser ses achats différemment. Le gros du travail reste néanmoins devant nous : aujourd’hui, encore plus d’un Français sur 2 ne trie pas systématiquement ses déchets. Donc merci d’avoir lu cet article, et maintenant, à nous de montrer l’exemple !
Este artículo fue escrito por Hugo, pur produit du Sud-Ouest (Certifié Agriculture Biologique).
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