LE GUIDE LA BIODIVERSITÉ
Où comment reconnaitre les trucs verts et les trucs à pattes qui sont près de chez moi ?
El guide de la biodiversité, est un nom bien vaste pour un sujet qui l’est encore plus.
Afin de limiter celui-ci, nous avons pensé plutôt à une sorte de mini-guide qui permettrait de reconnaitre les végétaux et/ou les animaux que l’on croise quand on se promène dans la nature, histoire de rendre la balade encore plus chouette et de regarder la nature avec un autre œil.
Mais commençons avec un peu de théorie,
La biodiversité c’est quoi ? En gros, c’est l’ensemble des êtres vivants présents ou éteints sur la planète.
Donc :
- Les animaux (au sens large : des insectes aux tigres, en passant par les humains – si si !)
- Les plantes (de la mousse au chêne, en passant par l’ortie et l’algue verte)
- Les champignons (du cèpe à la levure de boulanger en passant par les amanites tue-mouches)
- Les bactéries et organismes unicellulaires en tous genres (protistes, archées…)
Comme ça fait quand même un (très !) grand nombre d’organismes, on ne va pas tous les passer en revue, mais plutôt nous intéresser à ceux qui nous entourent.
Avons-le, c’est quand même sympa de voir une petite bête ou une feuille d’arbre et de pouvoir dire je sais de quelle espèce il s’agit ! #jesuisfièr.e !
Alors c’est parti, commençons notre petite initiation !
Petit guide pour (re)connaitre 10 oiseaux courants
1) Le moineau
Très présent dans les villes, nous le retrouvons un peu partout.
Il aime : les insectes et les graines et se rouler dans la poussière pour nettoyer son plumage.
Etonnant : Même si on a l’impression qu’ils sont des millions, près d’1 moineau sur 6 aurait disparu en Europe depuis les années 80.
2) Le pigeon des villes (biset)
Il vit en ville près de l’homme. Dans les campagnes, il mange des graines, des bourgeons, des petits invertébrés, des baies et et déchets alimentaires divers.
Il faut le différencier de ses cousins les tourterelles ou les pigeons voyageurs qui sont moins trapus.
Il aime : tout ce que les humains lui laissent à manger et faire son nid dans les bâtiments. Etonnant : Il est fidèle, une fois qu’il a trouvé l’âme sœur, ils resteront ensemble année après année. Sachant que le pigeon a une espérance de vie d’environ 20 ans, c’est tout un contrat ! En plus d’être fidèles, les parents s’occupent des oisillons à part égale, les couvant, les protégeant et les nourrissant à tour de rôle.
3) Le merle
Il vit normalement dans les sous-bois, les forêts mixtes, les jardins et même en ville et niche communément dans les haies touffues. Il apprécie les buissons denses et n’importe quel arbuste où il peut se mettre facilement à couvert.
Le mâle a un plumage noir et bec orange et la femme a un plumage discret.
Il a un territoire de 0,1 à 0,3 ha qu’il défend en chantant au petit matin, c’est le son le plus répandu dans les villes à l’aube dès le début du printemps.
Il aime : les vers de terre et les fruits. Etonnant : C’est la femelle qui choisit la position du nid, après plusieurs propositions du mâle. Officiellement en France, il est considéré comme nuisible…
4) La mésange charbonnière
Reconnaissable à sa calotte noire, joues blanches, ventre jaune et ailes bleues
C’est un de oiseaux les plus courants en France, car on la retrouve en ville comme à la campagne, dans les forêts ainsi que dans les bois et jardins.
Elle est protégée en France depuis les années 80.
Elle défend son territoire de manière très virulente, même face à des oiseaux plus gros.
Elle aime : Les insectes et les araignées mais aussi des graines, surtout en hiver. Elle mange aussi des vers de farines.
Etonnant : La mésange charbonnière prélève les chenilles processionnaires au stade larvaire, elle perce le nid pour se régaler, mais elle est aussi capable de dépecer la chenille urticante pour la consommer sans danger. Elle peut manger jusqu’à 500 chenilles par jour !
5) La pie
Reconnaissable à son plumage blanc et noir, elle est très grande (40-60cm). La pie bavarde est omnivore, se nourrissant surtout d’insectes mais mange aussi des baies, des graines et des noisettes en hiver. Elle mange des détritus, des cadavres, des œufs et des oisillons, ainsi que des petits rongeurs.
A cause de son régime alimentaire, elle causerait des dégâts sur les populations de petits gibiers chassables. Et est malheureusement considérée comme nuisible…
Elle aime : vivre au contact de l’Homme dont elle reste très méfiante.
Etonnant : La pie bavarde est capable de dérober par tout moyen les proies dont se sont emparés des mammifères mais aussi d’autres oiseaux. Autrement dit, elle se nourrit aux dépens des autres animaux, et c’est ce que l’on appelle le cleptoparasitisme.
6) Corbeau ou corneille ?
Pas si facile de distinguer l’un de l’autre ! Tous les 2 noirs et réputés de mauvaise augure, ils appartiennent à la même grande famille d’oiseaux et ont de nombreuses choses en commun. Cette famille regroupe des oiseaux réputés très intelligents. Les chercheurs expliquent cette caractéristique par le fait que les juvéniles passent beaucoup de temps avec les parents, ce qui favorise la transmission et l’apprentissage. Ils sont malheureusement considérés comme nuisible et chassable en France.
Ils aiment : Tout ! Ce sont des oiseaux omnivore qui ont su adapter leur alimentation au milieu dans lequel il vivent, ce qui prouve qu’ils sont opportuniste et dotés d’une grande intelligence. Néanmoins, son alimentation est principalement nécrophage, ce qui signifie qu’il se nourrit principalement de cadavres d’animaux ainsi que de nombreux insectes et autres asticots qui dévorent eux-mêmes la carcasse, le grand corbeau est aussi capable de se nourrir de déchets alimentaires laissés par les humains, de fruits et de céréales.
Etonnant : Ils peuvent fabriquer des outils, se reconnaître dans un miroir, et imaginer ce que pensent leurs congénères.
7) Le geai
C’est un cousin des corbeaux. Il a un plumage coloré brun roux avec des taches bleues sur les ailes et la taille d’un pigeon. Alarmé, il dresse sa huppe, avant d’avertir de la présence d’un prédateur ou d’un intrus par un cri sec et puissant.
Il aime : les fruits frais (mûres, cerises, framboises, etc.) et des fruits secs. Les glands sont sa source de nourriture préférée en automne. Il peut en stocker jusqu’à 6 dans son jabot et les enfouit…mais oublie leur cachette. Grace à lui, des nombreux chênes sont semés à des endroits parfois étranges.
Etonnant : Ces cris d’alerte sont reconnus par les autres animaux (comme l’écureuil par exemple), qui partent alors se mettre en sécurité. Le Geai des chênes est un excellent imitateur, il peut en effet imiter les cris d’autres oiseaux, mais aussi de mammifères tel que le chat afin d’intimider d’éventuels prédateurs. De plus, ils peuvent répéter des phrases. Cela a été constaté par des personnes récupérant des sujets blessés, qui sont gardés plusieurs jours au contact de l’homme.
8) La bergeronnette
La bergeronnette grise vit dans les milieux ouverts. On peut l’apercevoir près habitations humaines, notamment dans les parcs et les jardins des villes. Elle mange principalement des invertébrés (insectes terrestres et aquatiques, araignées, vers de terre, fourmis). Elle est protégée en France depuis 1981.
Elle aime : cacher son nid dans les espaces semi-fermés. Vous pourrez donc aménager des nichoirs sous les toits ou sur les poutres apparentes de la charpente d’une grange. Vous la trouverez sur votre pelouse, ou près d’un tas de compost, à l’affut des insectes.
Etonnant : Elles ont une longue queue toujours en mouvement, c’est pour cette raison qu’elles étaient appelées autrefois « hochequeues ». Il y a plusieurs théories pour expliquer ce mouvement : manifester sa présence à ses voisins, leurre pour les prédateurs…La plus vraisemblable serait que cette agitation permette à l’oiseau de débusquer des insectes qu’elle peut ensuite consommer.
9) Le goélan
C’est est un oiseau marin, très présent sur les côtes françaises même si sa population est moins importante que celle des mouettes avec qui on le confond souvent.
Son alimentation est composée autant de produits de la mer comme des poissons ou des crustacés, que de vers de terre et d’ordures. Il s’attaque aussi aux autres espèces d’oiseaux et à leurs œufs, à des petits mammifères (rongeurs, lapins, rats, souris) ou aux délicieux déchets laissés par les humains dans les décharges publiques.
Il aime : Placer son nid sur un toit ou un endroit assez haut pour ne pas que la mer l’inonde.
Etonnant (ou pas) : Le goéland argenté est également un adepte du kleptoparasitime : il poursuit un oiseau (ou un humain) qui détient une proie (un sandwich ou une pizza) jusqu’à ce que celui-ci finisse par la lâcher et l’abandonner.
ATTENTION: Comment distinguer le goélan de la mouette rieuse? Le goélan est “grand” avec un grand bec jaune-orangé / la mouette est plus ramassée avec une bec fin et rouge, ses pattes sont également rouges
10 ) La mouette rieuse
La mouette rieuse fréquente les marais, les lacs et les étangs d’eau douce ou saumâtre sur les bords desquels elle se reproduit. Elle se nourrit d’une grande variété d’aliments tels que les insectes aquatiques et terrestres, les vers de terre, les invertébrés marins, un peu de poisson et quelques graines et baies.
Elle aime : suivre les bateaux pour récupérer quelque menu fretin. Globalement, elle est très opportuniste et n’est pas vraiment effrayé par l’humain.
Etonnant : C’est une grande bavarde, comme souvent chez les oiseaux grégaires, elle ne cesse de communiquer avec ses semblables. Ses cris rauques ressemblent à des ricanements, d’où son nom.
Petit guide pour (re)connaitre 10 insectes courants
1) La coccinelle
Dans l’imaginaire collectif, la coccinelle est une créature mignonne et inoffensive qui porte chance et symbolise le bonheur ; en réalité, c’est une prédatrice carnivore se nourrissant de pucerons, d’acariens, de cochenilles et d’autres ravageurs de plantes ornementales et de fruitiers. Jouant ainsi un rôle majeur dans l’équilibre écologique au jardin.
Le nombre de points sur son dos sera le même toute sa vie.
On recense dans le monde 5000 espèces différentes de coccinelles avec chacune des couleurs/nombres de points différents.
Elle aime : manger des pucerons !
Etonnant : Les coccinelles affichent des couleurs vives dont le but est d’avertir leurs prédateurs du danger encouru en s’approchant trop près. Ce mécanisme de défense – qui fonctionne à l’inverse du camouflage – se nomme aposématisme.
Cette stratégie adaptative vise à signaler une toxicité potentielle car en cas de menace, la coccinelle est capable de sécréter un liquide jaunâtre à l’odeur pestilentielle et au goût très amer. L’assaillant – généralement un oiseau – qui s’est laissé berner une fois ne recommence pas. En associant le coloris criard à un poison indigeste, le prédateur passera son chemin lorsqu’il tombera de nouveau sur une coccinelle.
2) La larve de la coccinelle
Mais quel est cet insecte bizarre, complètement inconnu ???
Ce n’est autre que la larve de la coccinelle. En effet, tout comme son cousin éloigné le papillon, la coccinelle aura plusieurs corps dans sa vie. Elle sort de l’œuf sous forme de larve (ci-dessous) et vit/mue ainsi pendant 3 semaines. Ensuite elle formera une enveloppe de soie appelée une nymphe (l’équivalent de la chrysalide chez les papillons) dont sortira la coccinelle adulte (avec ses points et sa couleur définitive) au bout de huit jours.
Elle aime : les pucerons (elle peut en manger jusqu’à 200 par jour et c’est ENORME !)
Etonnant : Elles sont de plus en plus utilisées dans la lutte biologique contre les pucerons, ainsi, elles aident le jardinier à retrouver des plantes saines de manière très naturelle. Plus efficaces que les produits phytosanitaires, les petites bêtes porte-bonheur sont de redoutables prédatrices !
3) Le gendarme
Le gendarme est facile à identifier : avec sa carapace rouge et noire et sa tendance au regroupement, il ne passe pas inaperçu au jardin.
Il suscite parfois l’inquiétude : les jardiniers le soupçonnent d’occasionner des dégâts sur les plantes, d’autres regardent d’un mauvais oeil cette foule d’insectes rouges et noirs massée sur les troncs ou le long des murs, au soleil…
Rassurez-vous ! Le gendarme, est un insecte totalement inoffensif. Il ne pique pas les humains, ne mord pas, et n’a pas d’odeur !
Il aime : comme le puceron, c’est un piqueur-suceur. Il est donc bien incapable de « grignoter » les feuilles, ce dont il est parfois injustement accusé**.** Il se nourrit préférentiellement de tilleul dont il apprécie particulièrement les fruits et les graines, qu’il pique et dont il suce les sucs.
Etonnant : Pourquoi les appelle-t-on « gendarme » ? Parce que leurs couleurs rouge et noire étaient celles des gendarmes de la garde du Roi du 17e et 18e siècles. Ce corps d’élite était pourvu d’un uniforme rouge écarlate à parements noirs !
4) Le bourdon
Le bourdon se caractérise par sa forme trapue et son pelage très poilu aux larges bandes jaunes, brunes et noires. Grâce à son abondante pilosité, il supporte bien mieux le froid que ses cousines les abeilles. On peut l’observer butiner dès les premières heures du matin ou même par temps froids. Malgré un dard lisse qui lui permet de piquer sans mourir, le bourdon est très pacifiste, en rien agressif. Si vous ne l’ennuyez pas, il ne prêtera même pas attention à votre présence. Il faut donc se méfier davantage des guêpes que des abeilles ou des bourdon. De manière générale l’attitude à adopter reste : ne pas les attaquer et cohabiter pacifiquement. S’ils paraissent petits et insignifiants, gardons à l’esprit que sans eux, nous ne serions plus là.
Il aime : Les bourdons ont un régime riche en protéines composé de pollen et de nectar, ce qui a l’air délicieux, mais leur première source de nourriture n’est pas aussi appétissante. Au début de leur vie adulte, les bourdons mangent les excréments d’autres bourdons. Cette matière fécale contient des bactéries qui renforcent le système immunitaire des bourdons, ce qui les protège des parasites.
Etonnant : Les bourdons ne produisent qu’une petite quantité de miel, qu’ils mangent eux-mêmes. Ce sont les abeilles mellifères qui en produisent beaucoup, soit en quantité suffisante pour que les apiculteurs le recueillent afin que nous le consommions.
5) L’abeille mellifière
Elle mesure environ 1,5 cm et est reconnaissable grâce à son dos rayé et poilu. Les abeilles mellifères visitent environ deux millions de fleurs et volent 80 000 km pour produire une livre (environ 500 g) de miel. C’est l’équivalent de deux fois le tour de la planète Terre !
Une colonie d’abeilles mellifères comprend de 20 000 à 60 000 abeilles ouvrières et une seule reine. Les abeilles ouvrières sont des femelles qui vivent environ 4 à 6 semaines et font tout le travail. Les mâles, appelés faux bourdons, servent uniquement à la reproduction.
Le miel est un nectar qui est utilisé depuis plusieurs millénaires, particulièrement en Égypte ancienne. À cette époque, il était utilisé à différentes sauces, autant pour son côté sucré que pour ses vertus cicatrisantes et antiseptiques. Ainsi, l’abeille a une place de choix dans la mythologie égyptienne et le miel s’employait alors dans différents rites importants associés à la royauté et à la momification.
Etonnant : Lorsqu’une abeille partie en reconnaissance déniche une source de nourriture, elle retourne à la ruche et produit un enchaînement de mouvements pour indiquer aux autres où se trouve le butin. Un mouvement circulaire signifie que la nourriture est à proximité, tandis qu’une danse en huit en frétillant signifie qu’il faut aller plus loin. L’inclinaison et la vitesse de la danse indiquent la direction et la distance, et le parfum qu’a conservé le corps de l’éclaireuse permet à ses acolytes de repérer les bonnes fleurs.
6) La guêpe
La guêpe n’a pas la meilleure des réputations. Bien moins aimée que sa cousine poilue, l’abeille, nos sentiments négatifs envers la guêpe sont dus à notre manque de connaissances par rapport aux avantages importants qu’offre cet insecte au fonctionnement, à la santé et à la viabilité de la planète.
La guêpe est un organisme important pour l’économie et l’écologie. Elle pollinise les récoltes et les fleurs. Elle est aussi incroyablement efficace à gérer les populations d’insectes nuisibles.
Elle aime : tout, c’est un insecte omnivore avec une tendance franchement carnivore. Adulte, elle se nourrit de nectar, de sève sucrée ou de jus de fruits mûrs. Mais pour nourrir ses larves, la guêpe chasse des insectes ou ramène des morceaux de viandes qu’elle mastique avec ses mandibules.
Etonnant : Les guêpes peuvent fabriquer leur propre papier pour bâtir leur nid en mâchant et recrachant des morceaux d’écorce.
7) L’abeille xylocope/ charpentière
La Xylocopa violacea est une grosse abeille solitaire de couleur noire violacée, un reflet dû à l’effet de lumière sur ses ailes. D’apparence robuste et massive, cette espèce est très grande, son corps est volumineux et peut mesurer jusqu’à 5 cm d’envergure y compris les ailes. Ce qui est souvent à l’origine de sa confusion avec le bourdon.
Son nom vient du fait qu’elle niche dans le bois mort et y creuse des galeries.
Elle sont inoffensives et ne produisent pas de miel.
Elle aime : creuser des tunnels dans du bois mort.
Etonnant : Il existe environ 20 000 espèces d’abeilles ; 90 % sont solitaires et seules 19 espèces produisent du miel. De plus, comme elles sont extrêmement nombreuses, ce sont elles qui assurent la majeure partie de la pollinisation des plantes que nous mangeons.
8) Demoiselle (ou libellule)
La demoiselle est un insecte volant qui ressemble à une petite libellule colorée. Il s’agit en fait d’un zygoptère d’origine très ancienne qui a fait son apparition il y a 271 millions d’années. Vivant dans les milieux humides et s’attaquant aux insectes indésirables, elles sont considérés comme utiles.
Libellules et demoiselles, quelles sont les différences ? Avec un corps long et coloré ainsi que deux paires d’ailes, les libellules et demoiselles peuvent se ressembler. Toutes deux vivent dans des milieux humides. Toutefois, on peut les différencier : En effet, les demoiselles sont de plus petite taille que les libellules. Leur corps est plus fin que celui des libellules. Elles ont également de grands yeux bien séparés de chaque côté de la tête. Les libellules ont les ailes étalées lorsqu’elles sont posées alors que les demoiselles gardent leurs ailes au-dessus du corps.
Elle aime : se nourrir de petits insectes indésirables qu’on peut trouver en grande quantité près des cours d’eau comme les moustiques, les mouches, les moucherons etc. Ces prédateurs attrapent leurs proies au vol avec leurs pattes.
On les considère comme utiles jouant un rôle important dans la biodiversité et le contrôle des insectes nuisibles.
Etonnant : On peut aussi reconnaître les demoiselles/zygoptères par la forme que prend le couple lors de l’accouplement. En effet, une fois formé, le couple prend l’allure d’un cœur en se joignant par le bout de l’abdomen et le derrière de la tête.
9) Le perce-oreille
C’est un insecte très courant dans nos jardins. On le reconnait grâce à ses deux cerques formant une sorte de pince en prolongement de son abdomen.
Inoffensif, il est considéré comme un auxiliaire du jardinier puisqu’il se délecte essentiellement des insectes nuisibles comme les pucerons.
Il aime : les végétaux en limite de décomposition comme des fruits très mûrs et les nuisibles comme les pucerons et les psylles (nuisibles des arbres fruitiers). On dit qu’il est polyphage.
Etonnant : On pense que le nom de perce-oreilles aurait été donné à ces insectes puisqu’on les retrouvaient souvent au cœur des fruits à noyaux très mûrs. Sachant que les quartiers d’abricot et de pêches sont appelés des oreilles ou des oreillons, le nom de perce-oreilles est resté.
10) Fun facts (pour briller en société)
- l’araignée est une arachnide (au contraire des insectes elle n’a pas 6, mais 8 pattes)
- le cloporte (ce petit animal qu’on voit quand on soulève un vieux morceau de bois dans la forêt ou dans un jardin) est un crustacé, pas un insecte ! Il appartient à la famille des crabes et des crevettes 🙃
Sources :
https://www.lpo.fr/decouvrir-la-nature/fiches-especes/fiches-especes/oiseaux/merle-noirhttps://purrtraitsofmontreal.wordpress.com/2016/09/24/10-faits-a-decouvrir-sur-les-pigeons-qui-vous-feront-les-aimer-davantage/
https://reporterre.net/La-mesange-bleue-nouvelle-alliee-contre-l-A69
https://lemagdesanimaux.ouest-france.fr/dossier-808-corneille-noire.html https://mffp.gouv.qc.ca/jeunesse/grand-corbeau-corneille-amerique/
https://oiseaux.natagora.be/fr/oiseau/geai-des-chenes
https://merveillescachees.com/animaux/le-geai-des-chenes-sentinelle-des-forets/
https://www.instinct-animal.fr/oiseaux/bergeronnette-grise/ https://www.unehistoiredeplumes.fr/wp-content/uploads/2018/11/Hibook-30-anecdotes-amusantes-sur-les-oiseaux-Vol-2.pdf
https://www.unehistoiredeplumes.fr/le-goeland-argente/ https://jardinage.lemonde.fr/dossier-1314-goeland.html
https://www.oiseaux-birds.com/fiche-mouette-rieuse.html
https://www.unehistoiredeplumes.fr/la-mouette-rieuse
https://lemagdesanimaux.ouest-france.fr/dossier-1722-faits-insolites-coccinelles.html
https://www.aujardin.info/fiches/larve-coccinelle-devoreuse-pucerons.php
https://www.gerbeaud.com/faune/gendarme-insecte-inoffensif,1378.html
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-monde-vivant/la-tactique-du-gendarme-4269650
https://www.abatextermination.ca/demoiselle-insecte-resplendissant/
https://www.20minutes.fr/loisirs/4033770-20230425-10-faits-etonnants-abeilles-alliees-jardins
https://www.apiculture.net/blog/tout-savoir-sur-labeille-charpentiere-n371
https://www.merveillesdabeilles.biz/faits-surprenants-abeilles/
https://blog.cwf-fcf.org/index.php/fr/8-faits-interessants-sur-la-guepe-qui-vous-feront-laimer/
https://www.famillemary.fr/blog/post/abeille-guepe-ou-bourdon
https://www.ecoheros.ca/top-10/dix-faits-inedits-sur-les-bourdons/
Este artículo fue escrito por Marie, « A tous on peut tout et la vie est plus belle e, arc-en-ciel»