Tri, recyclage, compost : on fait le point !

Vous avez peut-être déjà entendu parler de la démarche du zéro-déchet. Pour ne pas s’y perdre complètement, elle implique une règle de base, celle des 5R : Refuser, Réduire, Réutiliser, Recycler, Rendre à la terre (composter).

On se concentre dans cet article sur les 2 dernières étapes, de vrais processus à part entière. L’un très connu, l’autre beaucoup moins…

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Petit guide du recyclage

Pour bien recycler, il faut d’abord bien trier !

Les contenants plastiques et cartons, parfois séparés des papiers (parfois non !), et les verres, représentent le tri de base.

La plupart des consignes sont similaires partout en France mais attention aux subtilités locales : appelez votre mairie pour plus d’informations ou téléchargez l’application “Guide du tri” de Citéo qui vous donnera les informations de recyclage de votre localisation.

Le recyclage ensuite se fait après le passage dans de grands centres de tri, où tout est repassé à la loupe. Une partie part vers des spécialistes recycleurs de chaque matériau (carton, plastique, métaux, verre), qui les transformeront à nouveau pour fabriquer de nouveaux produits ! Regarde la vidéo de CITEO pour en savoir plus !

Tout n’est pas rose dans le recyclage : une partie n’est pas recyclée, comme certains plastiques ! Eh oui, le plastique n’a pas un nombre de vie illimité comme le verre, il ne peut être recyclé qu’une ou deux fois…

L’importance du tri reste primordiale pour gérer au mieux nos déchets. N’oublions pas cependant : le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas ! 😉

Rendre à la terre : le compostage !

Composter, c’est transformer ses déchets organiques (épluchures et restes de légumes, fruits…) en matière humique, une sorte de terreau, bon à être réutilisé pour nourrir la terre ! Et tout ça ne demande aucun effort puisque ça se fait (presque) tout seul 🤩

Lequel choisir ? Il y en a pour tous les goûts… Et surtout pour tous les logements !

Composteur en appartement ou maison sans jardin :

den bokashi : petit piège, c’est un processus de fermentation et non une méthode de compostage. Alors pourquoi en parler ? Ça produit le même effet, en 2 semaines en moyenne, grâce au son de Bokashi, qui est un engrais naturel.
- matériel : seau et son de Bokashi (sac de 2kg environ)
- avantage : kit tout prêt à acheter un peu partout et ne prend pas de place dans votre appart’ !
- inconvénient: il faut pouvoir mettre le résultat dans un compost ailleurs ou dans un jardin, dans de la terre…

Lequel choisir ? Il y en a pour tous les goûts… Et surtout pour tous les logements !

den lombricompost : ici la décomposition des déchets organiques se fait par des vers de terre (ton futur meilleur ami : le lombric 🪱).
- matériel : un lombricompost tout prêt acheté en kit ou tu peux le fabriquer toi-même (il y a plein de tutos en ligne) + récupérer ou acheter des lombrics
- avantage : récolte du lombricompost (le “terreau” final) seulement tous les 3 à 6 mois (pas trop d’effort quand même !)
- inconvénient: récolte du lombricompost (le “terreau” final) seulement tous les 3 à 6 mois (si vous en vouliez plus souvent, ce n’est pas le bon pour vous)

Composteur en maison avec jardin :

Le bac à compost classique, c’est le compost de référence le plus simple et le plus connu ! Vérifiez avec votre commune si elle n’en fournit pas gratuitement (la formation est généralement fournie avec).

Vous pouvez sinon facilement en commander sur Internet !

Hormis le bon équilibre des déchets que vous mettez dedans, le seul entretien nécessaire est de retourner son compost tous les 3 à 6 mois environ (selon votre vitesse de remplissage, si vous êtes une famille nombreuse par exemple, vous le retournerez plus souvent qu’une personne seule ou un couple). Et si vous êtes bricoleur.se, vous pouvez le construire vous-même avec quelques planches de bois !

Allez, on recycle ET on composte ?

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